Hey ! Euhm, euhm, alors je suis sirrah lou-eos stilinski et j'ai physiquement vingt-quatre ans, mais réellement cent quinze ans. Je suis née le premier janvier mille huit cent quatre-vingt-dix-sept à Larissa, en Grèce. J'ai une vie bien chargé puisque je suis avocate et je m'y plais. Question amour, je suis célibataire. N'ayez pas peur de moi, je suis qu'une lamie et j'appartiens au circle midnight.

est ce que vous croyez aux âmes soeurs ? Il se peut qu'un jour j'y ai cru, mais ça, c'était avant. Vous savez, au début, on y croit tous. On se dis que quelqu'un nous attend quelque part, et que lorsque nos regards se croiseront, on se sentira complet. Je n'y crois pas. Plus vraiment. Ce ne sont que des foutaises pour donner l'espoir aux humains qu'un jour ils arrêteront de souffrir. Je ne crois pas aux âmes-soeurs, ni au destin, ni au truc de ce genre. Les âmes-soeurs n'existent pas. Personne ne vous attend. Personne.

Qu'est ce que vous pensez des humains ? Délicieux. Ils sont très bons. Un goût exquis. Ce sont des distributeurs automatiques de sang. Et ils le seront toujours. Ils sont faiblards, constamment obsédés par leur nombril, par leur compte en banque ou même par leur coiffure. Je me demande encore pourquoi ils ont été crées, à part pour nous nourrir. Certains peuvent se montrer sympathique, mais ça cache toujours quelque chose. Ils se croient surpuissants, intelligents et supérieur par rapport aux autres races. Mon cul ouais. Ils ne sont que de simples fourmis sur cette planète et il faudrait que quelqu'un se bouge pour leur faire comprendre, sérieusement.

Bonjoour ! Alors je suis Déborah plus connu sous dangerous mind.. J'ai connu ce forum grace à pub rpg design et je trouve le forum très beau et il a l'air accueuillant. Je me connecte régulièrement, c'est à dire 5/7J. & la célébrité sur mon avatar est Claire Holt.

Il paraît que notre vie est déjà écrite dans les livres, que chacun de nos actes sont prédéfinis par la destinée. Il paraît que nous sommes tous et toutes prédéfinis à tomber amoureux, rencontrer une âme-soeur et ne plus jamais se sentir vide. Seulement, on oublie de nous dire que ces foutaises ne marche que sur les êtres humains. Le reste, n'as pas le droit à l'écriture, à l'amour et l'âme-soeur. Il faut se débrouiller et trouver seul, ou finir seul. La solitude a toujours eu un goût amer, du moins, à mes yeux.

« Mademoiselle ! » Se retournant, la jeune femme observa le jeune homme qui lui courrait après. Haletant, il tenta de reprendre sa respiration et releva le visage, plongeant ainsi son regard dans celui de Sirrah. « Vous avez fait tomber cela à terre. » Les yeux rivés sur la bourse blanche recouverte de dentelle, la jeune femme entendait chaque battements de son cœur, chaque pulsation de son organe vital. Elle parvenait à entendre le sang traverser ses veines et surtout ses artères. Comme une rivière qui coulerait tranquillement dans son lit. Posant ses yeux sur lui, elle lui offrit un sourire et pris la bourse qu'il lui tendit. « Merci beaucoup. Nombreux auraient été les jeunes gens qui auraient pris cette bourse sans me la retourner. » ; « Oh mademoiselle, vous savez, ma mère m'a élevée d'une façon bien stricte et honorable. Vous volez irait à l'encontre de mon éducation. » Un sourire vit le jour sur son visage. Sa peau était blanche, si blanche que la jeune lamie percevait le flux de sang qui lui montait rapidement aux joues. « Quel est votre prénom ? » Il sembla hésiter, alors, Sirrah, lui offrit son plus beau sourire et posa sa main gantée sur l'avant-bras du jeune inconnu, plongeant son regard dans le sien, pour le rassurer. D'une certaine manière. « Orion, je m'appelle Orion. » ; « Enchantée Orion, je suis Sirrah. »

C'était leur première rencontre. Leur premier échange. Et ce n'était pas le dernier. À l'époque, elle était âgée de quinze ans. Une bien jolie jeune femme pour son âge, avec un langage adulte. Tout comme Orion, qui avait quant à lui, dix-sept ans. Trois ans après, ils se côtoyaient toujours. Malgré la différence de classe qui était bien apparente, les deux jeunes adolescents étaient tout ce qu'il y a de plus proches. La famille de Sirrah voyait cette relation d'un mauvais œil, du fait de leur nature. Pourtant, ils n'en dirent pas un mot.

« Sirrah, attends ! » ; « Attrape-moi, si tu peux. Je croyais que les garçons courraient plus vite ? » Elle se mit à rire, tout en accélérant. Cependant, elle tentait de modérer sa vitesse pour ne pas s'éclipser et ainsi faire comprendre à son ami qu'elle était loin d'être humaine. Née ainsi, elle a toujours aimé sa condition. A ses yeux, il n'y a que des avantages, il suffit de savoir les exploiter. Elle vit le jeune homme s’essouffler et finir par se laisser tomber à terre. Étrangement, elle avait ressenti la douleur qui parcourait le corps du jeune homme, ce qui l'avait poussé à le rejoindre à une vitesse éclair, ne se souciant plus de si quelqu'un pouvait l'avoir vu. « Orion ! » Les yeux fermés, sa poitrine était prise de soubresaut et Sirrah entendait parfaitement son cœur qui battait la chamade. Par instinct, elle abattu son poing sur la poitrine du jeune homme, qui sursauta et ouvrit brusquement les yeux. « Tu as une sacrée force pour une fille. » Elle secoua le visage en souriant et se releva, en lui tendant la main. Il attrapa sa main et une once de malice traversa son regard. En quelques secondes, la jeune femme se retrouva allongée sur Orion, aussi raide qu'une branche. Les battements de son cœur étaient plus proches, plus intenses. Plus tentant. Il posa sa main sur son visage et le caressa du bout des doigts. A cette époque, ce genre de geste était mal vu, surtout qu'ils n'étaient pas du même monde, comme le disait la famille de Lou-Eos. Elle ferma les yeux et posa son visage dans son cou. Une erreur qui coûtera la vie à son amie. L'odeur du sang fut bien trop forte, son instinct animal, si on peut l'appeler ainsi, pris le dessus. Orion sentit alors une douleur le prendre à la jugulaire, mais il n'en fit rien, il ne pu rien dire, rien faire. Sirrah le tenait fermement, poussée par la soif du sang. Le liquide chaud coulait à flot contre sa langue et elle ne s'en délecta. « Sirrah ! » La voix de son père résonna et elle se releva, puis se retrouva coucher au sol, son frère au dessus d'elle. « Qu'est-ce que tu as fais Sisi ? C'est Orion ! » ; « Il est encore en vie. Je l'emmène. Occupe-toi de ta sœur, elle va en avoir besoin. »

Six ans après, elle s'en rappelle toujours. Comme si c'était hier. Elle se revoit, vidant Orion de son sang. C'est cet accident qui a fait d'elle, ce qu'elle est aujourd'hui. Insensible, froide et sans pitié. Son père lui a avoué qu'il était mort, quelques heures après qu'elle l'ai mordu. Aujourd'hui, elle se rend compte qu'il était son âme-soeur. Sirrah c'était toujours sentie complète en sa présence, elle aurait pu faire n'importe quoi pour lui. Pour cet humain. Plus jamais elle n'a éprouvé de tels sentiments. Chaque homme qu'elle a côtoyé on fini en distributeur d'hémoglobine et on atterri dans sa cheminée, pour faire disparaître ses traces. Sans aucune raison valable, elle en a toujours voulu à sa famille et les a quitté du jour au lendemain. Quittant la Grèce. Pourtant, elle y est venu avec son frère. Son grand frère. Ils ne se lâchent pas. Ils sont comme deux âmes qui se complètent. Comme des âmes-soeurs. Fraternelles. Pourtant, quelque chose à fait qu'une fois de plus, tout à changé. Orion. Encore. Vivant. Son père lui avait ainsi menti. Il n'était pas vieux. Il avait vingt ans, physiquement. C'était le père de Sirrah qui avait décidé de le transformer, voyant la détresse de sa fille. Il se fichait éperdument qu'elle tombe amoureuse, du moment que l'homme en question n'était pas humain. Elle l'avait aperçu, dans une rue, mais n'avait pas osée s'approcher de lui, de peur qu'il ne la repousse. Après tout, c'était elle qui l'avait condamné à vivre une vie qu'il n'avait peut-être pas voulu. Pourtant, ça ne change rien à sa façon d'être. Elle fait comme si de rien n'était. Comme si elle n'était pas amoureuse d'un homme. Une sacrée actrice.