Sujet: Pour te trouver c’est facile, il n’y a qu’à suivre les cadavres de rat. † eden&sirrah Lun 27 Aoû - 17:53
Eden & Sirrah
« Pour te trouver c'est facile, il n'y a qu'à suivre les cadavres de rat. »
Un bar. Une nuit chaude et magnifique. Le regard posé sur son verre de vodka, Sirrah écoutait chaque conversation futile des personnes présentes dans la foule. Un couple évoquait leur projet de mariage, un couple plus loin parlait d'enfant. Une femme était dans les toilettes en train de coucher avec un inconnu qu'elle n'avait pas l'air de connaître. Puis, un homme assis au bar, observait Sirrah. Levant son regard vers lui, elle lui offrit un sourire avant de finir son verre. Cette fois, ce n'était plus ses oreilles qu'elle utilisait mais son esprit. Se concentrant sur l'homme assis à deux tabourets d'elle, sans même le regarder, elle réussit facilement à entrer dans son esprit. Au bout de cent quinze ans d'existence, l'entrée devenait tellement facile que cela en était lassant. Physiquement, il avait l'air d'avoir la trentaine. Pourtant, il n'avait que vingt-cinq ans. Il vieillissait vraiment mal. La seule chose à laquelle il pensait était Sirrah. Nue. La jeune femme soupira en levant les yeux au ciel et commanda un autre verre. Rapidement, elle vit l'homme réduire la distance entre eux. Elle avait toujours eu un don pour attirer les hommes sans bouger le petit doigt. On avait du sex-appeal, ou en avait pas. « Ça commence à faire beaucoup de vodka pour une femme comme vous. » Abruti. « Vous ne vous doutez pas à quel point je tiens l'alcool. Et toute autre substances d'ailleurs. » Souriant, elle avait cet air à la fois charmeur et sadique au visage, laissant des sous-entendus dans sa phrase. En temps normal, une proie sent toujours lorsqu'elle est proche d'un prédateur. Le problème est que les humains restent au chaud, entourés de leur émotions, oubliant presque leur instinct de survie. Aujourd'hui, c'est comme ça que la plupart des créatures du Night World parvenait à tuer. Les animaux, eux, étaient assez intelligents pour reconnaître le danger là où il y en avait. Et en quelques minutes seulement, Lou-Eos était parvenue à ses fins. À l'arrière du bar, le pantalon sur les genoux, l'homme était plaqué contre le sol frais, pris de soubresaut. Les crocs de la jeune lamia planté dans sa jugulaire, il n'émettait qu'un petit couinement, témoignant qu'il se vidait lentement de son sang. Le liquide chaud coulait à flot contre sa langue, elle ne cessait de savourer ce goût, toujours plus unique. Toujours différent. Le corps se retrouva rapidement dans la benne, qui commençait doucement à brûler. Elle détestait laisser les corps traîner. Surtout avec ce qu'il se passait en ce moment. Quelqu'un avait assez stupide pour premièrement, décimé une famille entière et deuxièmement, laissé les corps. Dans la forêt. De ce qu'elle en avait entendu, ils avaient les entrailles arachées et des marques dans le cou. Plusieurs possibilités s'offrait à son esprit. Soit, un loup-garou avait le coup et avait en plus, simulé les deux traces de crocs dans le cou. Soit un vampire avait fait le coup et avait eu une envie dégoutante d'arracher les entrailles de ces personnes. Soit plusieurs créatures s'étaient nourris dessus. Ou sinon, c'était un chasseur qui voulait faire découvrir le Night Wolrd aux humains. Stupides chasseurs. Puis, elle était rentré. Chez elle. Sauf que quelque chose avait changé. Une odeur. Une odeur qu'elle connaissait par cœur. C'était elle qui l'avait crée. Sirrah ne pris pas la peine de se retourner, elle se dirigea dans la cuisine, un sourire amusé aux lèvres. « Je savais que tu reviendrais, Eden. » Et elle se retourna enfin. S’avançant vers lui, elle lui tendit un verre rempli de sang. La jeune femme gardait toujours des poches de sang dans son frigo, au cas-où. En fait, c'était surtout pour Eden. Déposant un baiser au coin de ses lèvres, comme une mère le ferait à son enfant, elle le prit ensuite dans ses bras. « Avoue-le, maman t'as manqué. » C'était son côté sadique qui aimait jouer sur le fait qu'elle était sa mère. D'une certaine manière. Elle l'avait crée. Allumant la télé, elle prit place sur le canapé. Pour dire vrai, la télé servait seulement a masqué le son de leur discussion. Même si personne ne pouvait les entendre, Sirrah n'était jamais rassurée. Elle préférait prendre ses précautions.
Sujet: Re: Pour te trouver c’est facile, il n’y a qu’à suivre les cadavres de rat. † eden&sirrah Lun 27 Aoû - 18:47
Une vie parfaite ou du moins quasiment parfaite c'était ce que notre cher Eden avait autrefois. Depuis sept ans il était une autre personne. Cela fait sept petites années qu'il est vampire, il est assoiffé et n'arrive pas à se contrôler. Enfin non c'est faux car il y a un nombre incalculable de fois où il est dehors en essayant de vivre sa vie comme autrefois à se promener où bon lui semble et même si l'envie de dévorer les gens qui l'entoure est présente et bien il réussit à se contenir. Il ne réussit pas à se contenir seulement parce qu'il ne veut pas faire le mal autour de lui mais surtout parce qu'il sait qu'il n'est pas encore très calé pour ce qui est d'effacé les traces des victimes qu'il fait. Loin de là une marque de stupidité mais il sait effacé la majorité de ce qu'il fait mais il sait très bien que tout n'est pas parfait et qu'il lui faudra encore des années avant de pouvoir être comme sa créatrice et pouvoir se nourrir sans laisser de trace et brûler toutes traces. Aujourd'hui il était partit faire quelques démarches à l'hopital car avec ses études en médecines qui sont assez difficile à faire à l'université il avait depuis quelques temps tenté de faire cela de chez lui. Il sait qu'il a déjà du mal à vivre en communauté pour ce qui est de ses études alors qu'est-ce que cela sera s'il doit travailler à l'hopital et pourtant il aimerai tenter d'y obtenir un emploi pour commencer sa monté dans le monde de la médecine. Il avait alors passé sa journée à faire des démarches dans cet endroit remplit d'humain...remplie de personnes dont le sang coule dans leurs veines.
Il avait alors eut dans sa ligne de mire une jeune femme, disons une jeune infirmière assez ravissante. Dotée d'une chevelure blonde et de ravissant yeux verts il n'avait pas cessé de la croisé pendant ces allés et retour dans les couloirs. Cependant, il évitait de trop s'approcher car il connaissait sa soif de sang et ne savait pas si pour le coup c'était son côté humain ou sa partie créature qui allait prendre le dessus si ce dernier tentait d'aller discuter normalement avec elle. Il avait alors une fois terminé, quitté les lieux le plus rapidement possible. Où pouvait-il se rendre? Cela sonnait comme une évidence pour lui mais il était vraiment réticent à s'y rendre parce qu'il savait qui s'y trouverait surement. Lou sa créatrice s'y trouverait sans doute et en même c'est tout à fait normal car il s'agit de son appartement, de son lieu de vie. Malheureusement il n'avait pas d'autre choix s'il voulait avoir de quoi se nourrir sans devoir tuer quelqu'un d'innocent et faire une connerie. C'est donc en trainant les pieds qu'il se rendit à l'appartement de cette dernière et il s'installa confortablement. Peu de temps après la dite femme fit son entrée dans l'endroit et partit sans même s'arrêter dans la cuisine. Elle revint vers Eden avec un vers de sang qu'elle lui tendit et lui dit qu'elle était certaine qu'il reviendrait. Elle l'embrassa rapidement et il s'essuya sans le cacher à Lou. Il but alors le verre sans rien dire pendant un moment.
Je ne reviens pas par plaisir...c'est à cause de toi si je suis obligé de revenir sans cesse mais je te jure qu'un jour je quitterai cet endroit sans jamais y revenir.
Le pire de tout cela fut qu'elle prit un malin plaisir ensuite à le prendre dans ses bras afin de faire comme une mère ferait à son enfant. Eden détestait vraiment ce genre e comportement parce qu'elle faisait réellement comme si il était son enfant tout cela parce qu'elle était sa créatrice.
Mes études n'aboutiront à rien tout cela à cause de ce que je suis et tu sais que tu en es la responsable Lou ! Tu penses que c'est facile de devoir travailler à la maison mes cours de médecine. Et comment tu penses que je réaliserai l'envie de faire le métier de médecin. Encore tout à l'heure à l'hopital j'ai dut m'empêcher d'approcher une infirmière par peur de ne pas me retenir.
Il lui lança par automatisme un regard noir et déposa le verre sur la petite table basse qui se trouvait devant lui.
Sujet: Re: Pour te trouver c’est facile, il n’y a qu’à suivre les cadavres de rat. † eden&sirrah Mer 29 Aoû - 10:51
Eden & Sirrah
« Pour te trouver c'est facile, il n'y a qu'à suivre les cadavres de rat. »
À force de vivre cent quinze ans en étant seule -ou presque- on finissait par en avoir assez. Pour un lamia, la seule façon de ne plus se sentir seul était de trouver un compagnon, un animal ou un humain à transformer. Sirrah, malgré les apparences, prenait soin de ce qu'elle créait. Eden n'était pas son seul enfant, à proprement parler. Il n'était que le quatrième. Les trois autres avaient pris leur envol, ils avaient dépassé le stade où la jeune femme était obligée de les couver pour qu'ils ne fassent pas de bêtises ou qu'ils ne meurent pas, tués par les chasseurs. Oui, ces foutus chasseurs prenaient un malin plaisir à tuer les créatures surnaturelles, sans prendre le temps de les comprendre. La jeune femme leur avait souvent ris au nez lorsqu'ils avaient essayés à nombreuses reprises de l'attraper. Ce n'était pas qu'une simple vampire. Elle n'avait pas besoin de bijoux pour se protéger de la lumière du jour. Elle était plus redoutable qu'un simple vampire. Née comme ça, Lou-Eos connaissait beaucoup de choses. Il lui était déjà arrivé qu'un ou plusieurs vampires tente de se battre avec elle. Elle n'avait eu besoin de dire qu'une chose. Lamia. Même s'ils sont en quelque sorte de la même espèce, les lamias étaient d'une certaine manière les vampires originels. Ceux qui naissaient comme ça. Plus fort. Plus agile. Dès leur plus jeune âge. C'était un fait. A ses yeux, un lamia resterait toujours plus puissant qu'un simple vampire créée. Écoutant le jeune homme se plaindre, encore une fois, elle se mit à rire, face à sa remarque. « Tu ne crois même pas en tes propre paroles, alors ne pense pas que je vais te croire. Tu es obligé de revenir, Eden. Tu ne sais pas comment faire. Tu ne sais pas te contrôler. T'es encore un petit chiot sans défense. » Elle lui offrit un sourire. Le comparé à un chiot était assez mal placé, mais c'était Sirrah. Elle se fichait éperdument de blesser les gens, du moment qu'ils comprenaient le pourquoi du comment. Eden s'attarda sur ses études et sur une connerie qu'il avait faillit faire à l'hôpital. Quelle idée d'aller dans un endroit rempli de machine à sang, alors que l'on est pas complètement sevré ? La jeune lamia savait se montrer violente et autoritaire quand elle le voulait. Et c'est exactement ce qu'elle allait faire. Avec son agilité habituelle, elle se leva et attrapa Eden par le col avant de l'envoyer valser contre le mur. « T'as eu mal ? Dis-toi que ce n'est rien comparé à la douleur que ressent un humain quand tu plantes tes jolis crocs dans sa délicieuse jugulaire. Tu n'a même pas passé la barre des dix ans et tu penses être capable d'aller dans un endroit bondé de sang ? » Elle fit une pause et s'approcha de lui, plongeant son regard dans le sien. Un soupire s'échappa de sa bouche. « Tant que tu t'obstineras à renier ce que tu es, jamais, tu m'entends, jamais tu ne pourras faire ce que tu veux. Il y a des règles, des lois. Des contraintes. Je ne connais pas ces contraintes, je suis une vampire de naissance. Tu vois le mal partout autour de toi. Tu es plus fort, plus agile, plus rapide qu'un humain. N'importe qui voudrait être comme toi. » Elle se releva et lui tendit la main par la même occasion. Elle avait beau se montrer parfois méchante et dominante, Eden resterait la personne qu'elle appréciait le plus, avec son frère et Orion. Et c'était généralement ces personnes qui ne comprenaient pas pourquoi on faisait cela pour eux. « Concentre-toi sur leur esprit. Leurs souvenirs. Il y aura de l'amour et de la complicité. C'est comme ça que je fais pour ne pas tuer. » Même si elle n'avait pas besoin de faire ça pour se contrôler, il lui arrivait de le faire. Juste pour imaginer ce qu'ils vivaient. Ce qu'ils ressentaient. Et ce qu'ils perdraient si on leur ôtait la vie. Sentimentale ? Jamais.