Sujet: Hendrix ▬ Things cannot be reversed, we learn from the times we are cursed Ven 17 Aoû - 17:11
Hendrix Wolf Reagan
It takes second to say hello, but forever to say goodbye
Hey ! Euhm, euhm, alors je suis Hendrix Wolf Reagan et j'ai 22ans. Je suis née le 16 décembre 1990 à Clonakilty, Irlande. J'ai une vie bien chargé puisque je suis mécanicien, garagiste et je m'y plais. Question amour, je suis célibataire N'ayez pas peur de moi, je suis qu'un loup-garou et j'appartiens au Independent.
est ce que vous croyez aux âmes soeurs ? J’y croyais. Vraiment. Enfin, c’est stupide, j’étais jeune, j’étais irresponsable, je croyais que l’amour ça durait toujours alors que le monde a toujours chercher à me prouver le contraire. J’ai pas fait attention, j’aurais dû voir les signes, la mort de ma mère, la souffrance de mon père. J’aurais dû comprendre que j’allais droit dans un mur, mais je l’aimais et je croyais, comme un con, je croyais vraiment que ça pouvait durer toujours. Qu’on pourrait toujours s’aimer si elle devenait comme moi. Mais l’amour est une grande supercherie, une loterie sans numéro gagnant, tout ce qu’on gagne dans ce jeu de fou c’est un cœur brisé et une âme pleine de bleus. Je ne crois pas aux âmes sœurs, deux personnes faîtes pour être ensemble ? Vraiment, c’est n’importe quoi. Si l’amour était fait pour durer ça se saurait. Mais non, l’amour c’est l’opium de notre génération, une drogue qui nous fait du mal, mais qu’on consomme toujours en plus grande quantité, toujours plus en manque. Qu'est ce que vous pensez des humains ? Faible. Fragile. Terriblement mortel. J’ai en permanence cette étrange et horriblement grisante sensation que je pourrais les écraser avec deux doigts. C’est terrible de devoir faire attention à sa force lorsqu’on serre quelqu’un dans ses bras, ne pas trop dévoiler ses capacités physiques lorsqu’on fait du sport et ne pas s’emporter lorsqu’un humain nous énerve. Parfois, j’ai l’impression d’avoir été béni, tant de puissance, de rapidité, de reflexes acerbes. Toutefois, tous ces pouvoirs me donnent plus souvent l’impression d’être une malédiction, un fardeau à porter. Il est tellement dur de ne pas blesser les personnes qui m’entourent, ces gens que je côtoie en permanence. Il suffirait d’une trop grande monté d’adrénaline, d’une personne qui m’énerve plus que les autres et je pourrais avoir un mort sur la conscience. Un mort de plus. Je ne les défends pas, mais je ne les attaques pas. Je vis ma vie en essayant de me fondre dans leur masse, mais je ne serais jamais comme eux, peu importe à quel point je le désire.
Bonjoour ! Alors je suis mon nom est top secret, si je le disais je devrais vous tuer plus connu sous Croc-Blanc. J'ai connu ce forum grace à je ne sais plus trop comment il s'est retrouvé dans mes favoris , et je trouve génial. Je me connecte régulièrement, c'est à dire 5/7J. & la célébrité sur mon avatar est Max Irons.
Dernière édition par Hendrix W. Reagan le Ven 17 Aoû - 18:22, édité 4 fois
Hendrix W. Reagan
Messages : 87 Date d'inscription : 17/08/2012 Avatar : Max Irons Race : Loup-garou
Sujet: Re: Hendrix ▬ Things cannot be reversed, we learn from the times we are cursed Ven 17 Aoû - 17:11
Don't know what we're doing, don't know what we've done But the fire is coming so I think we should run
« Hendrix, range tes affaires, il faut qu’on parte tout de suite ! » J’étais jeune, quatre ans, peut-être cinq, mais pas plus de six. Je me souviens bien de cet été là. Je me rappelle la Californie, la plage, le soleil. Je me souviens de tout ça, pourtant mon père ne parlait jamais que de s’en aller, il parlait du Canada, de la France, des pays que je ne voulais pas visiter. D’ailleurs, à l’époque je ne comprenais pas. J’étais incapable de comprendre pourquoi nous avions quitté l’Irlande, pourquoi nous ne restions jamais en place. Maintenant que je suis âgé, que ce malheur c’est produit, maintenant je sais, mais il est trop tard pour changer quoi que ce soit. C’est toujours comme ça. Je me souviens bien sur de quelques détails, par exemple le parfum de ma mère, la maison au bord de la plage que nous louions empestait son parfum. Je me souviens de sa fiole de parfum s’écrasant sur le sol alors que serrant mon petit bagage j’attendais que mes parents me disent pourquoi on devait tant se dépêcher. Ils n’en eurent pas le temps, malheureusement. La lumière se coupa brusquement alors que dehors on pouvait entendre les cris déchirant de ce qui devait être une meute de loup. Sans savoir pourquoi je m’étais mis à rire, je trouvais ça rigolo d’imaginer une bande de loup affamé s’acharnant sur notre maison, un peu comme dans l’histoire des trois petits cochons. Tant pis pour eux, ils allaient se casser les dents, du moins c’était ce que je croyais. Dans un grand fracas une fenêtre céda alors que des glapissements se faisaient entendre dans ma chambre d’enfant. « Henry… Henry, ils sont là, c’est trop tard ! » Perdu entre mes parents, les regard inquiets de ma mère me faisait peur, elle semblait terrifié jusqu’au plus profond de son être. Sans comprendre pourquoi, je me mettais à pleurer perdu dans des problèmes bien trop compliqués pour moi. Ce fut ensuite au tour de la fenêtre de la cuisine de céder, une énorme boule de poil apparu sans que je ne puisse comprendre ce qui était en train de se passer. Ensuite ça fut une fenêtre du salon qui vola en éclat, bientôt notre maison était ballotée aux grés des vents alors que mes parents et moi nous retrouvions entourés par cinq énormes boules de poils. « Laissez notre fils tranquille, je vous en supplie ! Par pitié. » Un grondement sourd empli alors mes oreilles. J’étais à la fois terrifié par ces énormes bestioles et fasciné. Incapable de me retenir, je m’approchais d’un des loups, que j’avais finalement reconnu malgré leur grandeur imposante, allant passer ma main dans son pelage. J’avais cessé de pleurer et serrais la bête terrifiante contre moi alors qu’elle me léchait allégrement. Mon père me tira vivement en arrière alors que je me mettais à me débattre voulant retourner auprès de l’animal qui me semblait inoffensif. Ce qui passa ensuite me tortura longtemps. Je croyais rêver à vrai dire. La plus grande de toutes les bêtes se recroquevilla sur elle-même un instant avant qu’un homme imposant ne se trouve à sa place, nu. « Nous ne sommes pas là pour l’enfant, il n’a même pas l’air de savoir ce dont il est capable. Nous sommes là pour vous, pour vous juger. » Je n’appris que bien des années plus tard que mes parents avaient dû fuir l’Irlande et le joug d’un alpha trop autoritaire, cet alpha étant le père de ma mère. Il s’étaient enfuis peu après ma naissance trop ivre de leur amour, traversant l’Irlande en fuyant. Sans un regard en arrière, ils avaient ensuite traversé l’Angleterre, puis l’Europe pour finalement s’échouer en Amérique. A l’époque, je n’en savais rien, je ne m’étais même encore jamais transformé, le bras droit de l’alpha l’avait remarqué en un simple coup d’œil. Un coup d’œil qui allait me couter chère, très chère.
Mes parents tentèrent de se défendre, bientôt je me retrouvais perdu au milieu de sept loups sortant les crocs. N’y comprenant rien, je m’étais assis avant de me mettre à pleurer. Je ne savais pas où étaient mes parents, je ne savais pas lesquels étaient les gentils et lesquels étaient les méchants. Une louve, cependant, m’attrapa par le col me sortant de la bagarre. La prenant pour ma mère, je me laissais faire, même si j’étais totalement perdu, une partie de moi connaissait ma vraie nature. C’est à partir de ce moment-là que le combat commença, j’entendis un premier feulement avant qu’une louve, qui s’avérait être ma mère, s’attaque à celle qui m’avait attrapé par le col. Bien inférieure en force et en nombre, mes parents se retrouvèrent rapidement au sol le pelage taché de sang. Fier de leur travail, les autres loups nous laissèrent là. En larme, fatigué émotionnellement, perdu et perturbé, je m’étais allongé près de ce que je reconnaissais comme étant mes parents. Je me souviens avoir fermé les yeux, puis tout fut différent. J’étais toujours allongé, ma mère léchant ma fourrure avec tendresse alors que mon père cherchait à se remettre sur ses pattes. J’entendais des bruits que je n’avais jamais perçus jusque-là, je sentais des subtilités que je n’avais jamais remarquées auparavant. C’est comme ça que je remarquais les flammes qui prenaient sous le plancher. Comme ça que je compris qu’il fallait nous en aller. Trop jeune et trop frêle, le pauvre louveteau que j’étais ne pouvait sortir mes deux parents. En un léger feulement de ma mère, je compris ce que j’avais à faire. Je tirais mon père hors de la maison alors que les flammes consumaient tout sur leur passage. J’aurais aimé retourner à l’intérieur et sauver ma mère, mais cette dernière savait déjà qu’il était trop tard pour la sauver. Son ancien clan était venu pour la tuer.
Well I've lost it all, I'm just a silouhette, a lifeless face that you'll soon forget.
Allongé dans mon lit avec ma copine, je caressais ses cheveux mes yeux perdu dans le vide. Je pouvais entre chaque fluctuation de son souffle, je pouvais dire lorsqu’elle mentait, je pouvais dire lorsque son cœur s’emballait, lorsqu’elle avait peur, lorsqu’elle avait froid. Allongé à côté d’elle, je savais qu’elle avait peur, je pouvais le sentir au rythme tremblotant de son cœur. « Ca va aller… N’oublies pas si tu ne veux pas le faire, on en reste là. Tout ce que je veux moi c’est rester avec toi. » L’embrassant sur la joue, je me blottissais contre elle. Elle, mon rock, ma bouée de sauvetage, celle qui m’avait sauvé de la démence. Celle qui connaissait tout de moi, mais malgré tout continuait à m’aimer. Cela faisait à peine un an que j’étais arrivé en Louisiane, mais déjà l’idée de quitter cet endroit me semblait ridiculement douloureuse et inimaginable. Le soir même, je mordais Arianna dans le vain espoir de nous offrir un futur, un avenir commun.
Cependant, les choses se compliquèrent, je ne savais pas ce qui devait se produire. Je ne savais pas comment savoir que la transformation était bel et bien en train de se dérouler. Alors, je suis resté à ses côtés, attendant patiemment l’instant où tous mes souhaits seraient exhaussés. Je me souviens avoir passé des heures au pied de son lit, ma tête reposant contre le matelas alors que je la dévorais des yeux. Arianna semblait endormie. Elle respirait paisiblement, néanmoins, je pouvais toujours voir la marque de mes crocs autour de son poignet. La veillant une bonne partie de la nuit, à chaque frémissement, à chaque soupir ou changement de son rythme cardiaque je m’inquiétais. J’avais peur, peur de m’être trompé, peur d’avoir mal fait. Peut-être que la morsure n’était pas assez profonde, peut-être aurais-je du la mordre ailleurs. Plus les heures passaient, plus les choses semblaient changer. Je pouvais sentir son odeur changer. Moi qui aimait tant sa fragrance, je la sentais tourner, comme si ma belle, ma douce devenait un aliment avarié. Terrifié, j’étais rentré dans son lit avant de me mettre à la serrer contre moi, je savais pourtant que je devais, que j’avais besoin de téléphoner à mon père. Moi qui ne lui avait pas parlé de mes plans, je savais qu’il allait être en colère, je savais que ça allait le rendre fou, mais il fallait que je lui parle, qu’il me rassure. C’est le cœur à l’orage que j’ai posé mes lèvres sur celles d’Arianna avant de quitter sa chambre en silence. C’est en courant comme un fous que je rejoignais le minuscule appartement que mon père et moi louions. Arrivant en un rien de temps, je me ruais dans le salon où mon paternel semblait assoupi devant la télévision. Le ciel commençait à peine à s’éclairer, il était bien tôt, j’avais passé ma nuit au chevet de ma petite amie, je n’avais pas trouvé la force de la quittée plus tôt. A genoux devant mon père, je secouais violemment ses épaules pour qu’il se réveil tout en bégayant : « Je… j’ai… Arianna… je l’ai… j’ai mordu son poignet.. je … » Se réveillant brusquement, mon père m’attrapa sans douceur tout en plantant son regard dans le mien : « Tu as fais quoi ?! » Son grondement n’avait rien d’humain et je pouvais sentir les poils de ma nuque s’hérisser alors qu’une sueur froide et poisseuse dégoulinait le long de ma colonne vertébrale. « Je l’ai mordue… » Détournant le regard, ne supportant pas la tristesse et la honte qui se battait dans son regard, je relevais pourtant les yeux tout en rajoutant : « On a trouvé dans un livre… on a lu que c’était comme ça qu’un humain se transformait. .. » Le poing de mon père alla se planter dans le mur à côté de mon visage alors que la rage semblait s’être abattu sur son regard. C’est à ce moment qu’il s’est mis à crier : « Idiot ! Espèce d’idiot ! Oui, les humains peuvent se transformer en loup-garou, mais ça ne marche pas toujours. Tous ne sont pas faits pour endurer cette transformation. Tous ne supportent pas la morsure ! » Mon père me lâcha alors que mes genoux allaient heurter le sol. Mes yeux perdus dans le vide, j’étais creux, muet, rien ne semblait traverser mon corps. Ma tête était vide. « Je ne savais pas, je ne savais pas, je ne savais pas, je ne savais pas, je ne savais pas… » Faisant d’un sang-froid à tout épreuve, mon père s’agenouilla devant moi avant d’attraper mon menton : « Si tu es là, c’est que quelque chose c’est mal passé ? » « Je… son odeur à changer. » Sans comprendre ce que je faisais, je me jetais dans les bras de mon père déjà certain qu’il était trop tard, que j’avais tué la seule personne que j’avais jamais aimé. Retenant mes larmes, je me retrouvais bien vite à pleurer comme un gamin avant que mon père ne me donne le conseil fou d’y retourner. Il disait n’avoir jamais vécu une transformation, mais il savait que tous ceux qui étaient assez fou pour se faire mordre ne survivaient pas à tous les coups. Il y avait un espoir, un maigre espoir, mais déjà j’avais l’impression que quelqu’un avait rallumé les lumières sur mon cœur, que le soleil s’était levé au-dessus de ma tête chassant l’orage qui faisait rage jusque-là autour de mes pensées.
Comme à mon habitude, j’ai d’abord grimpé la façade arrière avant de m’aventurer sur le balcon d’Arianna. Fiévreux, terrifié par ce que je pouvais découvrir, je poussais la porte vitré avec une inquiétude consumante. Observant l’intérieur de la chambre, je voyais que rien n’avait bougé, la belle semblait toujours endormies perdu dans ses draps blancs. Sans mal, je remarquais la traînée de sang qui s’était échappée de son nez avant de couler le long de sa joue, m’approchant sans plus aucune retenue, je me jetais sur la blonde. Essuyant la trainée de sang, je remarquais que du sang s’était aussi échappé de ses oreilles, son coussin en était recouvert, sa bouche en était pleine. « A l’aide ! A l’aide ! QUELQU’UN A L’AIDE !!! » Hurlant comme un possédé, je vis les parents d’Arianna débouler dans sa chambre en un instant. Leur fille avait l’air endormie, un léger sourire aux lèvres sa peau de velours blanche comme de la porcelaine. Cependant, son touché devenait froid, je pouvais le sentir, ses yeux aussi étaient injectés de sang. Bien vite, je n’entendis plus, ni battement, ni respiration alors que l’ambulance arrivait dans la rue. Dans un dernier regard, en une dernière larme, j’observais la trace de morsure que je lui avais faîte, elle aussi recouverte de sang, mais celui-ci noirâtre et malodorant.
Une semaine plus tard, le médecin légiste annonça que la mort était due à une maladie auto-immune. Son sang, ne reconnaissant pas une substance qui cherchait à introduire son corps s’est attaqué à ses défenses une à une, détruisant ses organes, détruisant sa vie. Déjà peu présent en cours, j’avais finalement décidé d’arrêté le lycée, avec l’appui de mon père je déménageais à Philadelphie. Là-bas, je me suis trouvé un boulot de garagiste pas trop mal payé. J’ai fait une croix sur mes rêves d’avenir, une croix sur mes projets. Ici, j’ai toujours l’impression d’être un étranger, j’évite la foule, j’évite le monde, j’ai l’impression de chercher à m’éviter parfois. Si seulement quelqu’un pouvait comprendre à quel point c’est douloureux d’être moi. Si seulement quelqu’un pouvait m’aider, mais j’ai tué la seule personne en étant capable. Ça devait pas être permis d'aimer tant, d'être tellement dévoué à quelqu'un. J'étais tellement prêt à tout pour elle, tellement et maintenant de tout cet amour, de toute cette tendresse ne me reste qu'un arrière goût de regret et une douleur que je ne pourrais jamais oublier. Je l’ai tué et dieu seul sait à quel point je me hais pour ça.
Dernière édition par Hendrix W. Reagan le Dim 19 Aoû - 23:45, édité 8 fois
Nyla-Devon Reeves
Messages : 128 Date d'inscription : 12/08/2012 Avatar : Demi Lovato ♥ Race : Métamorphe - Tigre des neiges Date de naissance : 03/07/1992
Sujet: Re: Hendrix ▬ Things cannot be reversed, we learn from the times we are cursed Ven 17 Aoû - 18:14
Elle a pourtant terriblement évolué et n'a plus rien à voir avec Disney je trouve. Enfin, c'est regrettable vu qu'on ne l'a voit pas beaucoup sur les forums, mais heureusement certains la prennent quand même
Nyla-Devon Reeves
Messages : 128 Date d'inscription : 12/08/2012 Avatar : Demi Lovato ♥ Race : Métamorphe - Tigre des neiges Date de naissance : 03/07/1992