Jamal Ҩ Hélios

« Deux âmes solitaires qui s'aiment sans amour. »

Couché devant ma télé, j’observais l’heure défiler. Je m’étais levé à quatre heures du matin, heure habituelle pour moi chef d’entreprise, mais aujourd’hui j’avais pris un jour de congé. Le soleil se levait doucement mais sûrement dans les environs, c’est alors qu’une envie soudaine me pris, j’avais envie de vagabonder dans la nature. Non pas sous ma forme humaine, mais bien sous ma forme de loup. Attrapant des vêtements que je mis dans un sac, je pris ma voiture et fonçais vers les bois normalement désert à ce moment. Alors que je mettais ma voiture dans un coin discret je me transformais et fonçais à travers les branches. J’avais beaucoup de mal à me contrôler sous ma forme lupine, j’essayais donc de ne croiser personnes durant mes balades. Durant plusieurs heures je ne croisais personnes, jusqu’au moment où une biche se présenta à moi. Grave erreur…mes instincts de loup prirent le dessus. Me jetant brutalement sur ma proie, je lui ouvris le ventre pour me régaler de ses organes. Appétissant non…Alors que je reprenais connaissance de mes actes, je me senti très mal sur le coup, ce que je venais de faire me dégoutais.

J’en avais assez fait pour aujourd’hui, je devais m’isoler, mais surtout nettoyer tout le sang que j’avais sur moi. Retournant à ma voiture, prenant bien soin de ne pas me faire voir et de me changer, je fonçais en sens inverse vers ma maison. Je fus chez moi en une vingtaine de minutes, tellement ma conduite était dangereuse et rapide également. Une fois la voiture dans le garage, je fus en deux secondes sous la douche, voulant absolument enlever ce sang de ma peau. Je devais apprendre à me contrôler, arrêter de sauter sur tout et n’importe quoi. Les yeux fermés, je sentais l’eau tiède couler le long de mon dos, sensation merveilleuse Alors que je prenais ma douche, j’entendis la sonnette d’entrée résonner et mes chiens aboyer furieusement contre la porte. Je n’attendais pourtant personne…Enfilant une serviette de bain autour de ma taille, je filais vers la porte et l’ouvrit calmement tout en repoussant les chiens du pied. Qu’elle ne fut pas ma surprise de voir ma petite amie devant moi, je n’avais pourtant pas rendez-vous avec elle… Je souris calmement et dis d’une voix joyeuse. « Tiens, tu reconnais le chemin de chez moi… »

Cela faisait une semaine que je ne l’avais pas vue, mais j’étais aussi fautif qu’elle. Pourquoi ? Je travaillais énormément, j’avais très peux de temps libre pour moi. Je fis entrer Jamal et referme derrière elle, posant mon regard sur elle, elle me semblait magnifique. Malheureusement pour nous, je savais au fond de moi que je n’en étais pas fou amoureux, que notre couple ne tenais cas un fil. Elle comblait un vide en moi et moi pareil, ensemble, nous n’étions simplement pas seuls.